TVSOTD Him & Her, la série anglaise qu’elle est bien !

Hellooo world !

Aujourd’hui, je viens faire un truc que j’aurais dû faire il y a deux ans, vous parler d’une petite série qui se la raconte pas trop mais qu’elle est bien ! Him & Her, c’est une comédie anglaise arrivée sur les onde hertziennes (ou n’importe quoi d’autre vu que ça ne doit plus exister, même chez les buveurs de thé) depuis octobre 2010.  Les deux premières saisons comptent treize épisodes d’environ trente minutes chacun, et la troisième saison est actuellement en cours de diffusion.

 

Le pitch(-pit)*

Bienvenue dans la vie de Steeve (him) et Becky (her), un couple d’anglais fénéant, sâle, au chômage, qui passe son temps à boire, manger et faire du sexe, bref, un couple d’anglais/buveurs de thé/rosbif s (à la française, s’il-vous plaît !)**. Enfin bon, ça c’est ce que vous pourrez lire partout si vous vous renseignez un minimum sur la série, mais en vrai, c’est quand même pas trop ça. Et oui, je vous préviens tout de suite les pervers, à part quelques tripottages de boobs par dessus le tee-shirt, ne vous attendez pas à voir de folles scènes de sexe toutes les 5 minutes ! Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas hein, c’est juste qu’ils sont en permanence squattés une belle bande d’emmerdeurs. Entre Laura, la soeur complètement névrosée de Becky, autoritaire et aussi futée qu’une fan de Justin Bieber, Paul, le mec mec soumis de Laura, ou plutôt le jouet qu’elle adore manipuler, Dan, le voisin dégueulasse du dessus, qui passe son temps à piquer et essayer de bouffer tout ce qu’il trouve, et Shelly, célibataire désespérée d’une quarantaine d’année, meilleure copine souffre-douleur de Laura, ils ont un peu de mal à trouver du temps pour eux.

 

Sept bonnes raisons de mater Him & Her

  1. Je vous en parle et ça devrait déjà vous suffir, bande de mollusques, pourquoi vous ne pouvez pas tous être comme Paul et faire tout ce que je vous dit ?
  2. Les personnages sont attachants, enfin le couple, parce que les autres vous aurez envie de tous les buter, lentement et cruellement, histoire de bien les faire souffrir ces cons !
  3. Ce n’est pas une série qui se la pète (pas comme Terra Nova***), le budget  n’est pas énorme, mais comme ils ne sortent pas de leur appart et qu’il n’y a pas d’effets spéciaux, franchement, ça ne se ressent pas !  !
  4. C’est franchement marrant !
  5. Les acteurs sont bons, les personnages crédibles, pas de clichés à deux balles (ça nous change de Terra Nova***) !
  6. Les épisodes étant plutôt courts, et la série plutôt prenante, le retard se rattrappe vite, on est donc très loin d’un marathon apéroducaptainnien !
  7. L’accent anglais, say beau !

Et voilà, vous en savez assez sur la série, maintenant c’est à vous de vous faire votre propre avis, je ne peux que vous conseiller encore et encore de regarder ce petit bijou de la BBC, il en vaut vraiment le coup !

Ah oui, pour tous ceux à qui Steeve dit quelquechose, c’est normal, il a joué dans plein de trucs connus en fait, du genre Doctor Who, Sherlock, Being Human (version anglaise, pas US),…

Allez, seeya les mollusques !

 

 

* Jeu de mot pourri, si quelqu’un me trouve la référence, il gaaaaagne… mon respect en ce qui concerne les références de merde.

** Rayer la (les) mention(s) (raciste(s)) inutile(s).

*** Terra Nova, j’aime pas, c’est tout pourri, plein de clichés, et mal joué.









BOTD РTu mourras moins b̻te* : Tomes 1 et 2.

Hello world !

Aujourd’hui, je profite de la sortie pas trop récente mais un peu quand même (un mois, ce n’est pas si long) du tome 2 de cette série de BD pour vous la présenter, parce que rater un petit bijou comme ça, c’est quand même ultra con, surtout qu’en plus, vous allez pouvoir vous culturer et vous marrer en la lisant, donc pouvoir vous la péter en societé (et c’est plus facile à placer que tout ce que j’ai pu vous apprendre sur le caca).

Comme vous pouvez le voir sur ces magnifiques couvertures, les BD sont édités chez Ankama et c’est écrit et dessiné par Marion Montaigne, une jeune illustratrice de 32 ans. A la base, « Tu mourras moins bête* », c’est aussi et surtout un blog BD (et ouais, je sais, je lis que ça, mais je vous emmerde) de vulgarisation scientifique sur fond d’humour. Le mieux, plutôt que d’en parler pendant des heures et des heures, je vous laisser aller voir, ça se passe ici !

Le premier tome reprenait quelques grands classiques du cinéma pour vous expliquer ce que ça donnerait  dans la vraie vie et le second tome se concentre lui sur la médecine. Chaque tome fait environ 250 pages pour une quinzaine d’euros, nous sommes donc loin des 10€ pour une BD de quarante pages pas intéressante que je m’abstiendrai bien-sûr de citer !

Je n’ai pas grand chose de plus à vous dire de plus, mis à part que c’est trop de la bebom bébé et que ça déchire sa maman !

Et sinon, pour les retardataires, Stan Silas a sorti un quatrième tome de La vie de Norman : Histoires d’effrayance, et Maliki s’est offert un artbook vraiment sympa, donc je veux tous vous voir dans vos librairies !

Allez, seeya les mollusques !

 

 

* Mais tu mourras quand même !

 









VGOTD – Lucius

 

Hello world !

Aujourd’hui, test du jeu Lucius, sorti le 26 octobre dernier, édité par Lace Mamba Global, développé par Shiver Games et disponible uniquement sur PC (et Steam) pour 19.99€. C’est un point and click à l’ambiance plutôt macabre, ce qui, vous en conviendrez, est quand même plus que tentant. En plus, il y a du sang et du sexe dedans, ce qui lui vaut d’ailleurs une petite mention -18.

 

1. Le pitch.

Le principe est assez simple, vous incarnez Lucius (on s’en doutait pas), un gamin de six ans ayant une certaine tendance à buter un peu tout ce qu’il trouve sur son passage, mais bon, faut dire qu’il tient ça de son père, Lucifer. L’action se déroule en 1972, le petit Lucius vit dans un grand manoir, fait partie d’une famille bien bourge, et devra commettre ses meurtres en évitant de se faire choper. Comme ce n’est pas toujours facile, et que vous êtes quand même le merdeux de Lucifer, vous allez pouvoir acquérir quelques super-pouvoirs au cours du jeu qui se révèleront bien utiles, comme la télékinésie, le pouvoir de contrôler les gens, ou encore de leur envoyer une bonne grosse boule de feu dedans leur gueule, ce qui en général, règle pas mal de problèmes.

 

2. Le trailer.

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3. L’accueil du jeu.

Présenté lors de l’E3, le jeu semblait très prometteur et était pas mal attendu, ce qui si vous voulez mon avis (et vous le voulez, sinon vous ne seriez pas ici), a contribué au fait qu’il ait été descendu par une bonne partie de la critique vidéoludique, avec, par exemple, Gamekult qui lui donne un tout petit 4/10 et le décrit, je cite, comme un jeu « qui aurait pu être un ambitieux, créatif et dérangeant. Malheureusement, il s’arrête au stade de navet, loin des espoirs qu’il aura pu porter ».

 

4. Le jeu.

Ne vous méprennez pas, même si ce jeu a quand même pas mal de défauts il a aussi ses bons côtés. Graphiquement, il faut bien le dire, le jeu est, à l’image du trailer d’ailleurs, loin d’être magnifique, et pourtant plutôt gourmand. La configuration conseillée vous promet de faire de tourner le jeu avec un Pentium Core 2 de 2.2GHz, 2 Go de RAM et une NVIDIA 250 GT avec 512 Mo, mais au final, même avec un gentil petit i5 et une carte graphique milieu de gamme, n’espérez pas mettre le jeu dans sa qualité la plus haute sans avoir des cinématiques saccadées.

Soyons honnête, on a quand même l’impression d’avoir quelques années de retard, avec des personnages plus ou moins réalistes, peu expressifs, aux déplacements approximatifs, qui ressemblent plus à des robots qu’à des vrais gens. La gestion des déplacements laisse elle aussi à désirer, mais une fois que l’on s’y habitue, on ressemble de moins en moins à un gros handicapé qui se tape à peu près tous les encadrements de portes qu’il trouve, ce qui vous en conviendrez, est quand même légèrement ridicule quand on est sensé être un gamin diabolique. Ceci dit, si l’on arrive à faire abstraction de ces détails, l’expérience joueur est quand même plutôt sympathique.

Les premiers meurtres sont simples, vous êtes guidés, histoire de bien comprendre la logique du jeu. Certains vous diront que la difficulté n’est là que parce que ce jeu est plutôt mal foutu, qu’il est très dirigiste et qu’il faut parfois partir à la chasse au pixel. Et bien, ils n’auront pas tort ! Le manoir est immense, tous les objets qui vous seront utiles plus tard (ou pas d’ailleurs) peuvent être mis dans votre inventaire avant même le tout premier meurtre, il est donc parfois assez difficile de s’y retrouver. Ceci dit, tout au long du jeu, vous débloquerez des objets qui vous aideront dans votre quète. Les cinématiques et l’observation rigoureuse de votre future scene de crime feront le reste. Malgré tout, le boulot est loin d’être maché, la difficulté est donc bien réelle, sans être insurmontable. Et comme ils ont pensé à tout chez Shiver Games, si vous vous en sortez trop bien, vous pouvez toujours compter sur une petite infiltration de nuit, un pouvoir de télékinésie vraiment difficile à manier, une scène d’action bien chiante, quelques bugs savament répartis ou même une fonction de sauvegarde inexistante en dehors de la sauvegarde automatique.

Malgré ces nombreux défauts, Lucius (le jeu hein, pas le gamin) reste vraiment prennant. Petit à petit, le rythme s’accélère, la police est de plus en plus présente, votre père de plus en plus suspicieux, votre mère de plus en plus folle et les meurtres de plus en plus gores. On a même le droit à quelques scènes de gens tout nus, c’est vous dire, on ne se refuse rien chez Shiver Games. L’immersion est donc réelle, et renforcée par une ambiance sonore réussie.

 

En conclusion, Lucius me semble être un jeu comme il en existe beaucoup en ce moment, c’est à dire un jeu « brouillon ». On a affaire a un jeu avec énormément de potentiel, qui sort vraiment du lot, mais qui souffre de bugs trop nombreux et de graphismes trop pauvres. Le résultat reste quand même pas si mal pour un petit studio indépendant qui n’a certainement eu ni le temps, ni les moyens financiers et techniques de réaliser le petit bijou qu’aurait du être ce jeu, mais en attendant, pour une vingtaine d’euros, il mérite quand même qu’on lui donne sa chance.

Allez, seeya les mollusques !

 









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Geekette et féminine. Comme tous les geeks, j'aime mes PC. Comme toutes les femmes, j'aime les sacs à main, les chaussures, faire le ménage, etc. Ce blog est là pour assouvir un besoin égoiste primaire qui consiste à raconter ma vie et à vous faire partager les trucs dont vous vous foutez certainement mais qui me plaisent (ou pas). J'espère au moins vous faire sourire un peu. Vous pouvez également me retrouver sur "Ouatseup", un webzine communautaire où j'officie également.


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