[Tuto] Comment tourner un documentaire tout pourri sur les fantômes

En allant faire un tour sur un certain blog dont je ne tairai absolument pas le nom puisque c’est celui d’overmaster_ysu, je suis tombée sur un article qui présentait une mini-série de « reportages » sur les fantômes. Oui oui, j’ai mis « reportage » entre guillemets, parce que soyons francs, c’est surtout une belle daube qui nous prend tous pour de gros badabeus ! Pour ceux qui n’auraient pas encore cliqué sur le lien vers l’article, je vous le conseille fortement, ainsi que de regarder les vidéos, parce que j’ai bien l’intention de vous spoiler tout ça (vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus). Voici donc le tuto que vous attendez tous : comment tourner un « documentaire » tout pourri sur les fantômes.

 

 

 

Règle n°1 : Avoir du matériel tout pourri


Et oui, pour tourner un documentaire, il faut du matériel. Mais rassurez-vous, pour un documentaire tout pourri comme celui que nous nous apprêtons à tourner, pas besoin de se ruiner dans un magasin Hi-tech, en fait, c’est même le contraire. Je vous conseille fortement de vous pointer chez Emmaüs et d’y acheter la webcam la moins chère que vous y trouverez (en plus, vous ferez votre BA de l’année). Si vous décidez de filmer à l’extérieur de votre domicile, ruez-vous sur le téléphone portable le plus pourri que vous pourrez trouver possédant une fonction caméra. Pour le son, ne vous embêtez pas non plus, votre webcam ou votre vieux téléphone suffiront. Si la webcam n’a pas de micro, ce n’est pas un souci, vous pourrez toujours m’appelez pour le doublage, il parait que je fais super bien le chat (pour ceux qui se demandent ce qu’un chat viens foutre là, soyez honteux et allez vous culturer un peu en regardant la cité de la peur, mais euh, finissez l’article avant quand même hein ^^).

 

 

 

Règle n°2 : avoir des acteurs tous pourris


Et oui, car pour tourner un documentaire tout pourri, il faut des acteurs en mousse. Comment ça un documentaire ce n’est pas tourné avec des acteurs ? Pour les vrais docus, oui, je vous l’accorde, mais pour le notre, il nous faut bel et bien en engager. Mais attention, pour les trouver, il y là aussi quelques règles à suivre. Tout d’abord, et j’insiste sur ce point, malgré tout ce qu’ils pourront tenter de faire pour vous persuader, ne les payez pas. Moins ils seront motivés, mieux ce sera. Le but étant qu’ils ne manifestent absolument aucun signe d’intérêt pour le tournage et encore moins pour leur rôle. Ne leur faites pas non plus le coup de la célébrité, de la richesse, des biatchs et de la coke à volonté, pas parce que ce serait leur mentir, ça on s’en tape complètement, mais parce que là encore, ils pourraient avoir l’idée saugrenue de donner le meilleur d’eux même. Notez que « saugrenue » je l’ai placé toute seule comme une grande, même pas besoin de votre aide. Petite astuce, si vos acteurs tous pourris sont un peu trop doués, pas de panique, vous pouvez toujours les faire doubler en post-prod par des gamins ou par moi, puisque je vous rappelle que je fais super bien le chat et les « plic » « ploc » (et que j’ai cruellement besoin de thunes pour m’acheter des nouvelles chaussures que je ne porterai que deux mois puisqu’après elles ne seront plus à la mode).

 

 

 

Règle n°3 : Rassemblez le maximum de clichés


Cette règle me parait être une des plus importantes. Usez et abusez du cliché. Pour le lieu, peu importe ne vous tracassez pas, l’important c’est de dire que c’est la porte des enfers. Cette formule marche toujours et révélera sans aucun doute le caractère érectile de la pilosité de vos téléspectateurs souffrant d’hexakosioihexekontahexaphobie.


Sachez aussi que si vous décidez d’en faire mourir un, écrasé par un soliveau par exemple, il y un ordre à respecter : le noir meurt toujours le premier (pas de racisme, c’est toujours comme ça dans les films ou dans les jeux). Après, l’ordre importe peu, gardez-vous tout de même la bonasse (blonde avec des boobs qui défient la gravité de préférence) pour la fin. A défaut de faire se dresser leurs poils, vous pourriez bien faire dresser une autre partie de leur anatomie.

 

Pour gagner en fake-crédibilité, il vous faudra aussi un fake-savant. Oubliez le savant fou, ça n’a rien de sexy et c’est so 2010… Non, optez plutôt pour un asiatique, cliché oblige. L’important c’est de lui faire sortir des mots savants à chacune de ses interventions comme « hysterosalpingographie », « désinence », « inertie » ou « antépenultième » (oui oui, je le reconnais, c’était facile). Attention, ces mots savants ne doivent avoir absolument aucune relation avec le thème de votre documentaire, dans notre cas, les fantômes. Vous pouvez le faire crever assez rapidement, puisqu’il n’était là que pour trois raisons : donner de la fake-crédibilité à votre documentaire (donc le rendre un peu plus ridicule auprès des gens un minimum culturés qui regarderont votre œuvre dans le seul et unique but de se moquer), me permettre de placer des mots pour lesquels je n’avais aucune inspiration, et attirer un public geek.

 

 

 

Règle n°4 : installer un climat plein de mystère


Pour installer un climat plein de mystère, ne vous en faites pas, ce n’est pas très difficile. Il suffit de tourner de nuit. Ah ben oui c’est simple hein, mais il fallait y penser. En plus, avec votre matériel tout pourri, les parasites qui apparaitront à l’image pourront très bien faire office de manifestations surnaturelles. Profitez également du fait que vous avez un son tout pourri pour faire dire à vos acteurs qu’ils ont entendu des bruits bizarres comme une gamine qui rit (genre, Alma, elle vous a pas fouttu la trouille à vous dans FEAR ?), une femme qui pleure, etc… Si vos téléspectateurs n’entendent rien, c’est parce qu’ils ne sont pas aware, ou mieux, que ce sont les fantômes qui pourrissent votre matos.

 

Installez un climat de paranoïa. Alors oui, je sais, avec des acteurs tous pourris, c’est difficile. Mais là encore, j’ai la solution. Si vous en avez la possibilité, prenez des acteurs drogués et privez les de leur précieuse molécule. Si vous craignez les retombées judiciaires, vous n’avez qu’à prendre un potomane et lui faire miroiter un verre d’eau pendant tout le tournage. Attention tout de même à ce que vos acteurs soient vraiment en bad trip, le but n’étant pas qu’ils voient des arc-en-ciel et des bisounours. Voilà pourquoi il vaut mieux les sevrer que de leur faire renifler un peu trop de poudre blanche. En plus, non seulement ça vous permettra d’installer ce climat angoissant, mais il y a un côté jubilatoire –encore un ou je n’ai pas eu besoin de vous – indéniable à faire preuve d’autant de cruauté.

 

Enfin, il vous faut une histoire. Et bien oui, je suis désolée, mais pour le coup, il va falloir vous creuser la tête. Parce que vous pouvez n’importe où, tout ce que vous voulez, même votre caca (spéciale dédicace à @ZeBouli et mon Pwet) au fond de la cuvette, mais il faut qu’il y ait une légende. Par exemple, votre caca pourrait très bien être la dernière chose que la pauvre demoiselle en détresse de votre légende ait fait avant que son mari ne décide de la dépecer après avoir pris soin de lui arracher un à un tous les ongles/poils/dents. Et puis un caca qui se conserve aussi longtemps, ça ne peut qu’être la manifestation d’une force surnaturelle, certainement la défunte qui ne veut pas qu’on l’oublie tant que justice ne lui aura pas été rendue.

 

Voilà, maintenant vous savez tous comment faire un documentaire tout pourri sur les fantômes, et moi j’ai tenu mon pari. Pour ceux qui ne seraient pas au courant, cet article fait suite à un jeu con où les lecteurs m’ont laissé des mots à caser dans les commentaires. Si vous décidez de le mettre en pratique, faites suivre, je m’engage à poster vos vidéos. Allez, seeya !

 

 

 

 





3 commentaires pour “[Tuto] Comment tourner un documentaire tout pourri sur les fantômes”

  1. J’estime que le pari n’a pas été tenu et que la règle 3 est une grosse arnaque. Je demande un nouvel article avec des nouveaux mots !!!!! (ça t’apprendra tiens ! :p )



  2. Je crie au scandale, on nous a arnaqué !
    VENGEANCE!



  3. Et en cadeau, une nuit au Bobby Mc Key !!! :D




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