Hello world !
Je reviens après une longue absence (essentiellement, dûe à de la flemme, du cherchage de contrat pro et beaucoup de League of LoL) pour vous parler d’ un jeu qu’il est bien. Il s’agit d’un point and click, d’origine allemande, des studios King Art (qui n’ont pas du tout sorti Derrick, meurtre sur un parterre de fleurs, comme semblait le penser Barbichoucroute). Sorti en 2010 (je suis légèrement à la masse je crois), il est resté trop longtemps dans l’ombre, comme beaucoup de jeux indés d’ailleurs. Mais aujourd’hui c’est fini, grâce au Canard PC d’il y a au moins deux mois, j’ai pu découvrir ce petit bijou, et je compte bien vous inciter à faire saigner votre portefeuille ! Vous pouvez donc dès à présent courrir sur Steam et lacher les 19.99€ qu’il coute (et qu’il mérite amplement) et vous payer une bonne grosse tranche de bon temps (ça n’a pas de prix). Comptez entre quinze et vingt heures de divertissement (le premier qui me dit que c’est pas rentable, je lui rappelle qu’il a acheté Sim City, la plus grosse arnaque de l’année, pour au moins 60€). Il est dispo en anglais, sous-titré anglais, mais si vous cherchez un peu, vous aurez peut-être le droit aux sous-titres français !
1. Le background
Dans un monde où la guerre fait rage depuis des années, un vieil archéologue découvre un secret qui pourrait sauver le monde, ou le plonger dans les ténèbres pour l’éternité : un artefact magique. Comme il veut éviter qu’un tel objet de puissance ne tombe entre les mains de l’armée des ombres, l’archéologue décide de confier cet artefact au grand archimage (qui lui oeuvre avec les gentils hein, suivez un peu), histoire de lui refiler le bébé et de ne plus avoir à s’en soucier. Autant vous dire que si les choses se passaient comme il l’avait prévu, le jeu n’existerait pas, donc on a le droit à une succession d’évènements qui mettent le destin du monde entre les mains de trois (ou quatre, suspens) héros involontaires.
2. Le  jeu
Au tout début du jeu, vous incarnez Wilbur Weathervane, un petit gnome, presque considéré comme un raté par les siens (il ne sait pas bricoler, stro la tehon !). Vous pourrez aussi jouer avec Ivodora Eleonora Clarissa (Ivo, la princesse elfe, suivez un peu putain) et Nate (Nathaniel Bonnet, un aventurier humain qui a une sérieuse paire de balls et d’égocentrisme), voire même avec plusieurs en même temps, c’est plus marrant (pas de multijoueurs abrutis, c’est un point and click pas battlefield hein).
Sur fond de sauvage de monde, vous devrez donc résoudre des énigmes pour avancer dans le jeu (ben c’est un peu le principe du point and click hein). La difficulté est présente, mais pas décourageante (bon, je vous mens pas, j’ai dû aller mater une ou deux fois la soluce, mais je suis pas particulièrement futée non plus). Les personnages étant plutôt pas mal travaillés (Wilbur est vraiment trop attachant, Ivo je l’aime pas parce qu’elle se la pète et Nate, ben c’est Nate quoi), les décors et graphismes sont sympas (et comme c’est du point and click, pas besoin de la dernière carte graphique de la mort qui tue les méchants du mal), et l’ambiance sonore est réussie (j’ai même laissé la musique, c’est dire).
Par contre, je préfère vous prévenir, petit à petit, ça va devenir difficile de décrocher, surtout en arrivant vers la fin (un peu décevante, mais bon).
3. Le petit plus qui fait tout (ou presque)
Jusque là , rien de mauvais, mais rien de bien exceptionnel non plus. Sauf que bon, en fait, tout au long du jeu, on a le droit à plein de références qui font plaisir (The lord of the rings, in Diana Jones, Star wars, Harry Potter, etc…) et que pour un clavier azerty qui en vaut deux, ça donne quand même vraiment envie d’aller voir plus loin. Ajoutez à ça une bonne petite touche d’humour, et vous vous rendrez compte que ce point and click est un petit bijou que vous avez failli louper. Heureusement que Canard PC était là (et moi, surtout moi en fait). Ah ouais, et j’ai failli oublié, il y a même du voyage spatio-temporel avec évitage de paradoxe. Si c’est pas beau ça !
Et voilà les mollusques, il est temps de rendre l’antenne (enfin la plume virtuelle), et de retourner jouer à The book of the unwritten tales : the critter chronicles, LA SUITE, sortie en 2012 ! Seeya !
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