BOTD РTu mourras moins b̻te* : Tomes 1 et 2.

Hello world !

Aujourd’hui, je profite de la sortie pas trop récente mais un peu quand même (un mois, ce n’est pas si long) du tome 2 de cette série de BD pour vous la présenter, parce que rater un petit bijou comme ça, c’est quand même ultra con, surtout qu’en plus, vous allez pouvoir vous culturer et vous marrer en la lisant, donc pouvoir vous la péter en societé (et c’est plus facile à placer que tout ce que j’ai pu vous apprendre sur le caca).

Comme vous pouvez le voir sur ces magnifiques couvertures, les BD sont édités chez Ankama et c’est écrit et dessiné par Marion Montaigne, une jeune illustratrice de 32 ans. A la base, « Tu mourras moins bête* », c’est aussi et surtout un blog BD (et ouais, je sais, je lis que ça, mais je vous emmerde) de vulgarisation scientifique sur fond d’humour. Le mieux, plutôt que d’en parler pendant des heures et des heures, je vous laisser aller voir, ça se passe ici !

Le premier tome reprenait quelques grands classiques du cinéma pour vous expliquer ce que ça donnerait  dans la vraie vie et le second tome se concentre lui sur la médecine. Chaque tome fait environ 250 pages pour une quinzaine d’euros, nous sommes donc loin des 10€ pour une BD de quarante pages pas intéressante que je m’abstiendrai bien-sûr de citer !

Je n’ai pas grand chose de plus à vous dire de plus, mis à part que c’est trop de la bebom bébé et que ça déchire sa maman !

Et sinon, pour les retardataires, Stan Silas a sorti un quatrième tome de La vie de Norman : Histoires d’effrayance, et Maliki s’est offert un artbook vraiment sympa, donc je veux tous vous voir dans vos librairies !

Allez, seeya les mollusques !

 

 

* Mais tu mourras quand même !

 









VGOTD – Lucius

 

Hello world !

Aujourd’hui, test du jeu Lucius, sorti le 26 octobre dernier, édité par Lace Mamba Global, développé par Shiver Games et disponible uniquement sur PC (et Steam) pour 19.99€. C’est un point and click à l’ambiance plutôt macabre, ce qui, vous en conviendrez, est quand même plus que tentant. En plus, il y a du sang et du sexe dedans, ce qui lui vaut d’ailleurs une petite mention -18.

 

1. Le pitch.

Le principe est assez simple, vous incarnez Lucius (on s’en doutait pas), un gamin de six ans ayant une certaine tendance à buter un peu tout ce qu’il trouve sur son passage, mais bon, faut dire qu’il tient ça de son père, Lucifer. L’action se déroule en 1972, le petit Lucius vit dans un grand manoir, fait partie d’une famille bien bourge, et devra commettre ses meurtres en évitant de se faire choper. Comme ce n’est pas toujours facile, et que vous êtes quand même le merdeux de Lucifer, vous allez pouvoir acquérir quelques super-pouvoirs au cours du jeu qui se révèleront bien utiles, comme la télékinésie, le pouvoir de contrôler les gens, ou encore de leur envoyer une bonne grosse boule de feu dedans leur gueule, ce qui en général, règle pas mal de problèmes.

 

2. Le trailer.

The video cannot be shown at the moment. Please try again later.

 

3. L’accueil du jeu.

Présenté lors de l’E3, le jeu semblait très prometteur et était pas mal attendu, ce qui si vous voulez mon avis (et vous le voulez, sinon vous ne seriez pas ici), a contribué au fait qu’il ait été descendu par une bonne partie de la critique vidéoludique, avec, par exemple, Gamekult qui lui donne un tout petit 4/10 et le décrit, je cite, comme un jeu « qui aurait pu être un ambitieux, créatif et dérangeant. Malheureusement, il s’arrête au stade de navet, loin des espoirs qu’il aura pu porter ».

 

4. Le jeu.

Ne vous méprennez pas, même si ce jeu a quand même pas mal de défauts il a aussi ses bons côtés. Graphiquement, il faut bien le dire, le jeu est, à l’image du trailer d’ailleurs, loin d’être magnifique, et pourtant plutôt gourmand. La configuration conseillée vous promet de faire de tourner le jeu avec un Pentium Core 2 de 2.2GHz, 2 Go de RAM et une NVIDIA 250 GT avec 512 Mo, mais au final, même avec un gentil petit i5 et une carte graphique milieu de gamme, n’espérez pas mettre le jeu dans sa qualité la plus haute sans avoir des cinématiques saccadées.

Soyons honnête, on a quand même l’impression d’avoir quelques années de retard, avec des personnages plus ou moins réalistes, peu expressifs, aux déplacements approximatifs, qui ressemblent plus à des robots qu’à des vrais gens. La gestion des déplacements laisse elle aussi à désirer, mais une fois que l’on s’y habitue, on ressemble de moins en moins à un gros handicapé qui se tape à peu près tous les encadrements de portes qu’il trouve, ce qui vous en conviendrez, est quand même légèrement ridicule quand on est sensé être un gamin diabolique. Ceci dit, si l’on arrive à faire abstraction de ces détails, l’expérience joueur est quand même plutôt sympathique.

Les premiers meurtres sont simples, vous êtes guidés, histoire de bien comprendre la logique du jeu. Certains vous diront que la difficulté n’est là que parce que ce jeu est plutôt mal foutu, qu’il est très dirigiste et qu’il faut parfois partir à la chasse au pixel. Et bien, ils n’auront pas tort ! Le manoir est immense, tous les objets qui vous seront utiles plus tard (ou pas d’ailleurs) peuvent être mis dans votre inventaire avant même le tout premier meurtre, il est donc parfois assez difficile de s’y retrouver. Ceci dit, tout au long du jeu, vous débloquerez des objets qui vous aideront dans votre quète. Les cinématiques et l’observation rigoureuse de votre future scene de crime feront le reste. Malgré tout, le boulot est loin d’être maché, la difficulté est donc bien réelle, sans être insurmontable. Et comme ils ont pensé à tout chez Shiver Games, si vous vous en sortez trop bien, vous pouvez toujours compter sur une petite infiltration de nuit, un pouvoir de télékinésie vraiment difficile à manier, une scène d’action bien chiante, quelques bugs savament répartis ou même une fonction de sauvegarde inexistante en dehors de la sauvegarde automatique.

Malgré ces nombreux défauts, Lucius (le jeu hein, pas le gamin) reste vraiment prennant. Petit à petit, le rythme s’accélère, la police est de plus en plus présente, votre père de plus en plus suspicieux, votre mère de plus en plus folle et les meurtres de plus en plus gores. On a même le droit à quelques scènes de gens tout nus, c’est vous dire, on ne se refuse rien chez Shiver Games. L’immersion est donc réelle, et renforcée par une ambiance sonore réussie.

 

En conclusion, Lucius me semble être un jeu comme il en existe beaucoup en ce moment, c’est à dire un jeu « brouillon ». On a affaire a un jeu avec énormément de potentiel, qui sort vraiment du lot, mais qui souffre de bugs trop nombreux et de graphismes trop pauvres. Le résultat reste quand même pas si mal pour un petit studio indépendant qui n’a certainement eu ni le temps, ni les moyens financiers et techniques de réaliser le petit bijou qu’aurait du être ce jeu, mais en attendant, pour une vingtaine d’euros, il mérite quand même qu’on lui donne sa chance.

Allez, seeya les mollusques !

 









BOTD – Joueur du grenier, ma folle jeunesse.

Helloooooooo bitches/world/les mollusques (rayer la mention inutile) !

Je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour (et comme la team rocket, m’envoler vers d’autres cieux). Aujourd’hui je vais vous parler de la BD du Joueur du Grenier, avec du @JoueurDuGrenier dedans.

 

 

1. Le Joueur du Grenier, mékissé ?

Certains d’entre vous se demanderont peut-être qui est ce mystérieux Joueur du Grenier (qui mérite une majuscule à Grenier tellement que c’est bien), et bien, je leur répondrai qu’ils le sauraient si ils n’étaient pas juste une bande de putain d’incultes décérébrés dont la date limite de consommation était dépassé depuis un siècle ou deux (bon sinon, c’est un mec qui fait des vidéos en testant pour nous des vieux jeux, sur des vieilles consoles, entre autre, il fait d’autres trucs aussi, z’avez qu’à aller voir, c’est ici : Le site du Joueur du Grenier).

 

2. Et il dessine en plus de faire des vidéos trop pète sa maman ce mec ?

Ben non. Comme il doit autant savoir dessiner que moi et mes deux pieds gauches, c’est Pirate Sourcil qui s’occupe du dessin, et du storyboard (information absolument non vérifiée en ce qui concerne le storyboard hein, faut pas déconner, c’est juste que ça « sent » le Pirate Sourcil à plein nez). Pour ceux qui voudraient découvrir son boulot, il a un blog BD, ici et il a fait parlé de lui dernièrement avec une planche de BD censurée parce que certains y voyaient de la pédophilie (moi j’y voyais un gag pas drôle, un peu inutile, mais pas bien méchant).

 

3. C’est moi ou elle vénère le Joueur du Grenier et elle chie sur Pirate Sourcil là ?

C’est vrai.

Certains y voient l’association de deux génies, j’y vois personnellement une grosse daube en boite et une belle connerie de la part du JDG. Ouais, ouais, carrément, une grosse daube en boite. Bon, je ne suis peut-être pas très objective sachant que de base, je ne suis pas une grande fan du boulot de Pirate Sourcil, et malheureusement, il y a quand même plus de Pirate Sourcil que de JDG dans cette BD.

 

4. Mais sérieux, t’en as pas marre de chier sur ce mec ? (c’est là que la vraie critique à deux balles commence).

Qu’on soit bien d’accord, je n’ai rien contre ce mec, j’ai même rien contre son travail, je le trouve simplement pas drôle et pas passionnant pour un sou, mais ce n’est que mon avis.

En ce qui concerne la BD (ben ouais, c’est de ça que je suis sensée parler à la base), pas de soucis du côté du dessin, je le trouve même plutôt sympa, non en fait, le gros problème dans cette BD, c’est l’histoire.

La BD en elle même se vend au prix de 10,45€, pour une quarantaine de page. Pas très épaisse, mais franchement ce n’est pas plus mal. Ici, pas d’histoire  à proprement parler mais une succession de gags pas marrants, d’un gag récurrent pas marrant non plus, de quelques rares références à des jeux vidéos pas très fines, et de références à des séries télé avec les noms écrits en franglais pas marrant pour pas fâcher les franchises. Bon, ça, vous me direz, ce n’est pas leur faute, mais franchement, un minimum de travail sur les jeux de mots possibles aurait été appréciable (parce que bon, Dragon Boule Z, ça laisse sérieusement à désirer).

La BD est sensée nous compter l’histoire de l’enfance du joueur du grenier, mais franchement, je n’y vois aucun réel intérêt dans le sens où il ne s’agit  que de gags pas marrants (ouais je sais, je me répète, mais il est important de noter deux choses : ils ne sont vraiment pas marrants, et je vous emmerde), et prévisibles même pour une dizaine de siamois qui partagent un demi cerveau et un troisième chromosome 21. Histoire de bien nous rappeler qu’on est dans une BD, on glisse à l’intérieur d’un gag déjà bien pourri, un autre gag bien pourri du genre « - Aaaaah pourquoi les cases sont ondulées ? – T’inquiète, c’est pour faire genre on fait un flash back ! ».

D’ailleurs, ce gag tout pourri résume assez bien l’ensemble des gags de la BD : du déjà-vu, et plutôt mal amené en plus. Comme il faudrait quand même pas qu’on oublie de raquer pour le deuxième tome, on nous colle un gag en deux partie, sur deux pages qui ne servent ABSOLUMENT A RIEN (ouais, en capslock, on se rend plus compte de l’inutilité de ces deux pages), avec un truc qui est sensé être du suspense à la fin mais en fait non. Comme on nous prend en plus pour des gros cons, on a quand même le droit à une page en plus qui nous dit :

[Début du dialogue]

- Hey mais le gag n’est pas fini !

- Ah ouais mais c’est normal, c’est pour faire raquer ces cons de lecteurs, parce que crois moi, si ils sont assez cons pour avoir acheté le tome 1, doivent bien être assez cons pour acheter le tome 2 juste pour avoir la fin d’un gag qui sera toujours aussi pas marrant et dont on se fout de la fin !

- Ah ouaiiiiiiiiiis, pas maaaaaaaaaaal, du coup, vu qu’ils sont si cons, tu penses pas qu’on devrait mettre une page de pub pour nos BD sur l’OM à la fin aussi non ? J’suis sûr qu’on pourrait trouver tout un tas de con pour l’acheter !

- Ah mais ouais, carrément ! Par contre, on risque de se faire gauler, on devrait mettre les dessins de nos fans, bon, ils dessinent comme des bites mais c’est pas grave, on est plus à ça près…

[Fin du dialogue]

Et ils l’ont fait ! On a donc le droit à des dessins qu’on croirait que ce sont des gamins de 8 ans qui les ont fait (ouais ouais je sais, je sais pas dessiner moi, alors je devrais pas trop la ramener, mais je la ramène quand même, parce que moi mes dessins, je les envoie pas aux éditeurs, BANDE DE CONS) et une magnifique pub pour « Droit au but » (sont quand même mal tombés, sont pas les seuls à faire ça, mais je déteste le foot).

 

5. Ca y est, c’est fini ?

C’est exactement ce que je me suis dit quand j’ai terminé la BD. Ben ouais, c’est fini. Malheureusement. J’aurais aimé vous dire que c’est de la balle, que c’est aussi bon que les vidéos du Joueur du Grenier, que j’ai pris mon pied, mais non. Honnêtement, la BD  pourrait faire rire un gamin, mais pas moi (et pourtant, je me marre dès que quelqu’un dit « caca »). Je la recommande chaudemment à tous les fans de Pirate Sourcil, mais si comme moi, vous n’êtes pas adeptes de son travail, abstenez-vous.

Voilà, sinon, si vous voulez quand même voir par vous même, je pense que je vais rapidement la mettre en vente sur Priceminister (l’ebay du paysan).

Seeya bitches !

Ah oauis, et BOTD c’est Book Of The Day, BANDE DE CONS !









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Geekette et féminine. Comme tous les geeks, j'aime mes PC. Comme toutes les femmes, j'aime les sacs à main, les chaussures, faire le ménage, etc. Ce blog est là pour assouvir un besoin égoiste primaire qui consiste à raconter ma vie et à vous faire partager les trucs dont vous vous foutez certainement mais qui me plaisent (ou pas). J'espère au moins vous faire sourire un peu. Vous pouvez également me retrouver sur "Ouatseup", un webzine communautaire où j'officie également.


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